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Mon séjour près du Loch Lomond

  • Julia
  • 31 janv. 2018
  • 3 min de lecture

J’ai repris le train pour redescendre de Mallaig et m’arrêter à Helensbourg. Ici, je rejoins Wayne et Rebecca, un jeune couple qui tient un restaurant avec quelques animaux de la ferme. Ils m’accueillent pour une durée de 10 jours en échange d’un coup de main sur 5 jours.

Le travail consiste surtout à faire la plonge et me rappelle mes premiers jobs à l’UCPA. C’est sur, c’est pas vraiment ce à quoi je m’attendais en arrivant ici. Cependant, toute l’équipe est très sympa et mes jours de congés m’ont permis de profiter un maximum des alentours.

Ici, je découvre les traditionnelles Scones. C’est une sorte de pâtisserie à mi-chemin entre le pain et le cake. Ils s’ouvrent en deux et sont accompagnés de beurre et de confiture. Rebecca m’a également fait goûter la célèbre boisson du pays IRN BRU. Orange fluo, transparent et pétillant, c’est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie ! Pour ma part, je ne suis pas une grande fan des boissons pétillantes et sucrées donc cette expérience restera... une expérience.

Sur mes derniers jours de repos, Wayne m’a proposé d'aller randonnée sur Conic Hill. Une petite montagne facile d'accès qui donne une vue imprenable sur le lac Loch Lomond et le sommet Ben Lomond. Il est impensable pour Wayne et Rebecca que je ne parte d'ici sans avoir goûter la formule complète proposé pour le Breakfast. Ils profitent de cette occasion pour me l'offrir. Une assiette entière composée de toast, œufs pochés, champignons, boudin noir, et saucisses ! Je dois dire qu'après ça j'étais même parée pour le Ben Lomond ! On démarre la randonnée en milieu de matinée. Au côté de Wayne qui porte son petit garçon de 3 mois et de son chien, je gravit les 350 mètres de dénivelé que représente cette célèbre petite ascension. D'ailleurs, bon nombre de personnes ont choisi de se prêter à ce même exercice, du fait des exceptionnelles conditions météo qu'offre cette journée.

Pour finir mon séjour en beauté, j'ai planifié un grand tour en vélo. Il fait beau mais tout juste 1 ou 2°C… Des plaques de verglas barre de temps à autre ma route. Avec suffisamment de vitesse, je les passe avec succès. Dans ma tête je me dis "Surtout ne pas pédaler, freiner ou tourner le guidon". Puis j’arrive devant l’une d’entre elles, plutôt grande. Un couple de personnes âgées avec un chien tentent tranquillement de la traverser. Je ralentis pour ne pas les surprendre et manquer de me faire aboyer dessus par leur adorable petit bichon mais le manque de vitesse me trahit et je m'écrase sur le sol … Ha ha ! Heureusement, je m'en sors plutôt bien vu mon allure. C’était tellement glissant que le couple a préféré ne pas me secourir sous peine qu’on se retrouve tous les trois par terre.

Plus loin, mon Gps m'indique un sentier carrossable. Celui-ci est très praticable mais seulement sur sa première partie. Il fini par se rétrécir et engage une descente assez raide pour rejoindre un ruisseau. Je descends de mon vélo et le guide tant bien que mal pour arriver au bord de l'eau. Le terrain est glissant. A peine ai-je démarré que mon pied dérape sur le sol, engendrant une puissante confrontation entre ma cuisse et ma pédale. Une fois remise de cette cascade, j'ai deux possibilités pour traverser le ruisseau qui barre mon sentier : Le traverser en portant mon vélo sous peine de tomber à nouveau et rentrer trempée sur plus de 40 km ou prendre une passerelle qui est fermée au piétons par un grillage, probablement pour des raisons de sécurité. J’avais aussi le choix de faire demi-tour et de prendre une route plus simple mais je suis têtu comme une mûle (et oui, je l'avoue) et je n’aime pas me sentir vaincu … Alors j’ai pris la passerelle. Je sors enfin du sentier carrossable qui n’en finissait pas et je rejoins une route qui descends sur plusieurs kilomètres. Elle paraît humide mais pas gelée. Vu le degrés de la pente, je freine fréquemment pour me ralentir. Alors que je commençais tout juste à me dire que j'étais enfin tranquille jusqu'à la fin, ma roue arrière rip et je me retrouve sur le flan droit de mon corps, complètement dé-route-r ! Tout s'est éjecté de ma sacoche avant. Mon appareil photo se trouve à quelques mètres au-dessus de moi et il m'a fallu bien 5 minutes pour remettre la main sur mon GPS qui s'était également envolé. La route, bien qu'elle me paraissait juste humide, était en réalité ciré d'une fine couche de verglas. J'ai continué à pied jusqu'à la fin de la descente...


 
 
 

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