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Mon séjour à Eckington - Partie 1

  • Julia
  • 24 nov. 2017
  • 3 min de lecture

selfie :D !

Oui, ça y est ! Je suis de retour avec pleins de choses à vous raconter :). Alors j’espère que vous avez quelques minutes pour me lire car ça risques d’être long.

Il est midi quand j’arrive à la gare de Sheffield. A l’extérieure, une étrange fontaine aménage l’entrée de la gare. C’est une sorte de parois verticale réfléchissante, haute de 3 mètres, bordant une allée d’une dizaine de mètres. L’eau s’écoule de haut en bas, laissant apparaître le reflet des passants. Le temps est merveilleusement beau. Je n’ai qu’une vingtaine de kilomètres pour rejoindre Eckington. Le circuit se fait sur des sentiers étroits où la conduite est très agréable.

Mon GPS m’indique que j’arrive dans quelques minutes. Je suis à l’affût du panneau du village… mais rien… tout comme à New Haven, East Grinstead et Londres. J’ai l’impression que ce n’est pas trop dans les meurs Anglaise de mettre un panneau à l’entrée des communes. Zonzon va devoir s’en passer …

Lorsque j’arrive à Eckington, je me rends compte que mon tracé ne me fait pas arrivait exactement à l’endroit où je voulais. Pensant qu’il fallait que je continue plus loin, j’ai monté une côte pendant une vingtaine de minutes pour finalement me rendre compte que je devais retourner sur mes pas (ou coups de pédales) … pas facile …

Androo m’avait envoyé un message m’indiquant comment aller chez lui depuis l’église d’Eckington. J’ai le sentiment de faire un jeu de piste. Le chemin que j’empreinte est très boueux et l’idée de monter sur la selle ne me vient même pas à l’idée. J’arrive à la barrière qu’Androo m’avait indiqué sur son message. Il y a marqué « don’t obstruct ». Je l’ouvre. Des caravanes sont installées à quelques mètres de moi et je vois une serre et d’autres structures disposées au bout du champs. Je pense qu’il faut que j’aille dans cette direction. Je pousse mon vélo pour franchir le terrain légèrement pentu et glissant. Je vois au loin une personne regardant dans ma direction semblant m’attendre. L’idée que je me soi peut-être trompé d’endroit me vient à l’esprit mais la personne avance vers moi, semblant m’accueillir. C’est Androo. Me voilà bien arrivée !

Androo vit ici depuis trois ans. C’est lui qui a acheté ce terrain pour faire de la permaculture. Aujourd’hui, pour des raisons personnelles, il a décidé de revendre sa ferme. Et c’est Cath et Vernon, un couple de retraité actif, qui reprennent le flambeau. Cependant, Androo est encore là pendant quelques jours. Il s’occupe de de guider les volontaires dans les tâches qu’ils ont à faire et de la production.

Les conditions de vie ici sont très rudimentaires. Nous dormons dans un dortoir construit presque essentiellement avec des palettes et un bon isolent. Cinq toilettes sèches sont disposées à quelques mètres de là. Notre principal lieu de vie est la Round House (la maison ronde, pour les mauvais en Anglais :D !). Comme pour le dortoir, elle est construite qu’avec des matériaux de récupération. C’est le lieu où nous cuisinons, mangeons, jouons, lisons, discutons, etc. Et tout ça à la chaleur du poêle ! Il n’y a pas de douches, pas de machine à laver, pas de lave vaisselle (pas d’eau courante non plus d’ailleurs), pas de wifi mais juste un peu d’électricité à l’aide de panneau solaire et surtout, beaucoup de chaleur humaine. Et ça suffit pour se sentir bien :) !

Nous sommes trois volontaires pour commencer cette première semaine. Jonathan, un jeune Allemand qui ne parle pas très bien Anglais (mais un peu mieux que moi) ; Marika, une Polonaise qui habite en Angleterre depuis plus de 15 ans ; et moi qui … ne suis pas tout à fait les conversations pour le moment ...


 
 
 

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