De Saint-André-Le-Puy à Montceau l'étoile (prés de Digoin)
- Julia Peyrottes
- 12 oct. 2017
- 4 min de lecture

95 km de parcouru !
Ce matin départ de bon heure. A 9h10 exactement, oui je sais pour certain c'est faire la grasse mat' mais je pars d'habitude aux alentours de 11h. J’ouvre les volets à 8h30. Le brouillard ne s’est pas encore levé. Belle ambiance :) !
Les parents de Marlène m’ont préparé un bon petit déjeuner. Ici, c’est comme à la maison, surtout ne pas se gêner pour quoi que ce soit ! On est vraiment au petit soin avec moi :). Je refait pour la énième fois mes sacoches. Puis je retourne dans la cuisine. La maman de Marlène m’a préparé 3 boites des restes d’hier soir pour la route !!! Avec ça, les kilomètres vont passer tout seul. Embalé et rangé, sacoches accrochées, un selfie pour les souvenirs et c’est partit pour une longue route.
La brume est en train de se lever quand je démarre, la lumière est splendide et je me régale à prendre des photos. Je m’arrêterais seulement à Roanne pour manger, à 60 km de là.
La route est assez sinueuse. Parfois mon GPS me fait monter pour éviter les grands axes. Parfois il me fait passer par de toutes petites routes très sympa. La Loire apparaît alors sous mes yeux. Comme sorti de nulle part. Un Grand Cormoran se prélasse pendant que des canards à colverts prennent leur envol. Mon GPS m’indique de tourner. Je regarde la route qu'il veut que je prenne... Ouf, sacré montée ! je prends un moment pour regarder s'il n'y a pas moyen de contourner. PAS MOYEN DE CONTOURNER … arg maintenant que je suis au pied de la montée, va falloir pousser ...
Quelques minutes plus tard, alors que j'étais déjà remonté sur mon vélo, un chien bien à l’abri dans son jardin aboie. Je le nargue, pensant qu’il ne peut pas sortir. Sauf que je me rend compte rapidement que le portail est ouvert et que je suis en pleine montée. Gloups, il sort de son jardin et se jette dans ma direction ! J’ai eu très peur qu’il me chope le mollet mais il s’est contenté de sentir mes sacoches. Il voulait juste jouer. Désormais, je ne narguerais plus les chiens qui m'aboie dessus avant de vérifier qu’ils ne puissent vraiment pas sortir.
Je mange au bord de la Loire. Zonzon (ma peluche) est moi, contemplatif. Oui, comme vous l’avez sans doute remarqué, il n’a pas eu de photo de lui à Saint-André-le-Puy. Je n'ai pas vu le panneau à mon arrivée… Du coup, il a eu le droit à sa photo et même à son selfie à Roanne ! Quelle chance !
Je ne m’arrête pas très longtemps pour manger, j’ai encore de la route et je ne voudrais pas arriver trop tard. Il ne reste que du plat pour la suite et quel bonheur de rejoindre la voie verte qui longe la Loire ! J’en profite même pour faire une pause lecture et gouter où je surprends deux écureuils se chamailler.
Il est 16h30 quand j'arrive à Montceau l'étoile. La personne qui doit m’accueillir n’est disponible qu’à 17h30. Lorsque je sort de la voie verte, je tombe nez à nez avec le panneau de l'Espace naturel sensible du marais de Montceau. Eh oui, même quand je ne travaille pas je me débrouille pour visiter des ENS ! Je dois abandonner mon vélo le temps de la balade (vous inquiétez pas, Zonzon vient avec moi, lui). Ce petit site présente plusieurs mares, une prairie, et un étang avec tout au bout un observatoire. Contente de ma petite découverte, je reprends mon vélo et décide d’aller chez la personne qui me loge pour ce soir.
J’arrive au panneau de Montceau l’étoile, où cette fois-ci je m’enpresse de vouloir sortir Zonzon pour faire la photo de l'étape. Mais Zonzon a disparu … Je cherche dans ma sacoches avant, mon sac à dos … mais en vain… Zonzon n’est plus là ….
ZONZON !!!
J’enfourche mon vélo et fait demi tour. Je me vois déjà lancer un avis de recherche sur facebook « Zonzon s’est envolé ». Je regarde sur toute la route. Pas de trace de Zonzon. Je l’imaginais à moitié écrasé, les ailes déchirées, imprimé de la marque des pneus de voitures. J’arrive à nouveau au marais. Je pensais l’avoir oublié près des rangements de vélo, mais non, il n’y était pas. Je repars à pied sur le parcours, casque sur la tête. La mare, l’étang … toujours rien. J’arrive au bout de l’ENS, commençant à désespérer. L'observatoire est mon dernier espoir. Zonzon ?
Il est là ! En train d'observait les oiseaux, assis sur le banc. Ouf, me voilà rassuré je peux enfin repartir et faire ma photo avec lui au niveau du panneau de Montceau.
Ce soir je dors chez Chantal. Sa maison, c'est comme un musée. Elle récupère tout et leur donne une seconde vie. On aurait pu parler encore des heures après le repas. J'ai une caravane rien que pour moi et je vais bien dormir !